« Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien plutôt que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas» Les Shadoks
Le cycle de l’eau, des nappes phréatiques aux nuages, ne cesse d’être source d’intérêt pour l’espèce humaine. En effet, dès les premières cultures nourricières et le début de l’agriculture, l’Homme a développé des solutions pour capter l’eau, la stocker, irriguer, afin de la maîtriser, comme toute ressource : construction de canaux, de châteaux d’eau, de barrages hydroélectriques, de fontaines, d’égouts et autres ouvrages… L’humanité n’a cessé de vouloir contrôler l’eau à des fins nourricières, de logistique ou de production électrique… Il s’agit d’une ressource essentielle.
Le dérèglement climatique ne semble rien arranger et amplifie les phénomènes de sécheresse. Les questions écologiques, environnementales et climatiques sont aujourd’hui au cœur de nos sociétés ultra-médiatisées. Un déclic climatique s’installe… Les solutions que nous proposons aujourd’hui comme plus durables sont souvent des technologies développées autour de principes anciens (solaire, éolien, etc.).
Depuis, les « Low-Tech » fascinent et semblent presque « magiques ». Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Quelles absurdités avons-nous perpétuées pour finalement devoir revenir à des moyens hérités du passé, souvent développés par le monde paysan (moulins pour la transformation du blé en farine, éoliennes de pompage pour l’irrigation de pâtures…). Nous assistons au retour de principes technologiques fiables et parfois plus archaïques ou, du moins, issus de ressources naturelles durables…
Cette machine que constitue le Cycle suspendu est complexe dans sa logique mais fait appel à des technologies rudimentaires. Alors, par l’absurdité du circuit proposé à l’eau, les complications techniques s’installent et viennent questionner notre dépendance aux technologies dans un climat à l’évolution menaçante.