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O’border

Entre Turquie et Bulgarie, anticiper le cycle du territoire transfrontalier.

L’actualité brûlante de la migration est renforcée par une peur omniprésente de l’autre, de l’extérieur. L’Union européenne, dont la libre circulation est l’un des piliers fondateurs, est aujourd’hui encadrée et traversée par des frontières extérieures de plus en plus en plus armées et défensives. Les routes migratoires sont au cœur des politiques internationales et les résultantes sur les territoires en sont d’autant plus fortes.

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L’exemple de la frontière Turco-Bulgare, passage vers l’Europe, est flagrant. Elle est devenue en quelques années un carrefour migratoire des plus important et l’une des frontières les plus surveillées de l’Union. Un mur de 160 km la longe et un nouveau corps de gardes-frontières vient d’être mis en place, surplombant l’autorité déjà très contestée de FRONTEX.
C’est ici, sur ces deux pays riverains et rivaux depuis des siècles que je me positionne.

Mur européen, Shtit, Bulgarie, février 2016. © Millet Lacombe Mégane

De la porte au mur de l’Europe

Quand la frontière fait paysage

La Convention européenne du paysage indique :
 « Les Parties s’engagent à encourager la coopération transfrontalière au niveau local et régional et, au besoin, à élaborer et mettre en œuvre des programmes communs de mise en valeur du paysage » 
(Article 9 – Paysages transfrontaliers).
 
Ces différentes dimensions de la frontière invitent le paysagiste à élargir la définition très géopolitique dans une définition géographique. La frontière est donc un objet géographique séparant deux systèmes territoriaux contigus[1]. Cet objet ne se résume pas seulement à une limite, car il a des incidences sur l’organisation d’un espace que j’appellerai le territoire frontalier. Il intègre trois dimensions. Une dimension politique, c’est-à-dire ce qui touche à la structuration d’une société, une dimension symbolique, car il est reconnu par un ensemble d’acteurs du territoire et sert de marqueur de l’espace et enfin une dimension matérielle qui s’inscrit dans le paysage par une succession d’infrastructures.
Dans un territoire frontalier séparé par un mur, les usages sont modifiés. Les interrelations sont supprimées, les échanges réduits à leur minimum. L’espace est contrôlé, les déplacements surveillés. Ce territoire, dont les usages façonnent l’espace, est scindé. Un espace de no man’s land plus ou moins strict s’installe. Le cycle propre du territoire est altéré.
 
C’est dans ce territoire frontalier que le paysage peut être vecteur de liens. Le paysage peut proposer d’accompagner puis de cicatriser ces lieux. Il peut anticiper la chute et préparer à la rencontre.

Le Mur Turco-Bulgare :  Un mur à la porte de L’Union européenne

Pendant l’hiver 2013, l’Europe fait face à une crise migratoire importante. En Bulgarie, 10 000 migrants principalement venus de Syrie et d’Afghanistan traversent illégalement la frontière. Le gouvernement a placé alors un policier tous les 100 mètres, réquisitionnant ainsi 1 400 hommes, non préparés à ce travail et non armés, donnant lieu à des luttes entre migrants et policiers[2]. La décision est alors prise de construire un mur de 33 km, proche du poste-frontière de Lessovo. Ce dernier est édifié sur les traces du très récent rideau de fer, débute au début du massif du Strandja, dont la topographie boisée et montagneuse favorise la traversée des clandestins, et où 85 % des passages ont lieu[3]. L’efficacité de ce système est constatée (une chute des passages de 44 % en 2014 par rapport à 2013) les autorités bulgares décident de prolonger le mur sur 132 km kilomètres[4].

Les étapes du mur Bulgo-Turc. © Millet Lacombe Mégane

Arpentage en ligne : les paysages du territoire transfrontalier

Ce diplôme m’a amené en voyage, sur la ligne de la frontière. Pendant une semaine j’ai sillonné les différentes routes bulgares en essayant d’être toujours au plus prés de la frontière, du mur. Je me suis rapprochée des trois postes-frontière, me suis fait contrôler onze fois et ai suivi autant que possible les itinéraires frontaliers. Ce voyage en solitaire ne m’a pas permis de dépasser la ligne. Ce n’est que par les rencontres, mon regard et mon imagination que j’ai découvert l’autre côté.
 
Sur ce territoire, la topographie a permis de créer un lieu commun historique, la plaine des Thraces. En effet la fin du massif des Rhodopes se meurt doucement dans la partie septentrionale de la Bulgarie, sur une plaine, jusqu’à la mer Noir et au Bosphore. Cette entité était au IIIe millénaire av. J.-C. dominée par le peuple des Thrace. Puis la région a connu plusieurs bouleversements de gouvernances. Il y eut d’abord l’Empire Romain suivi d’une invasion slave, puis la création de l’Empire bulgare en 900 apr. J.-C., conquis ensuite, en 1396, par l’Empire ottoman. Cette période est vécue comme une période sombre de la Bulgarie. Les Bulgares en parlent encore comme une période d’esclavagisme et s’en libèreront en 1878. La Turquie est créée en 1923 et l’Empire ottoman tombe un an plus tard. C’est dans ce climat de très forte hostilité que débute la Seconde Guerre mondiale dont l’issue scindera encore plus les deux pays.

Carte sensible du territoire transfrontalier. © Millet Lacombe Mégane

 
Aujourd’hui le territoire transfrontalier s’étend sur quelques centaines de mètres. Celui-ci se trouve élargi par la plaine agricole aux alentours du poste-frontière de Kapitain Andreevo. La présence militaire y est accrue. Le mur est souvent visible ainsi que nombreuses infrastructures militaires. Les points de vue sont multiples offrant de part et d’autre de grands panoramas sur les deux pays. Puis débute le massif du Strandja. Le territoire frontalier se resserre petit à petit jusqu’à devenir une bande de quelques centaines de mètres dans la vallée abrupte du Resovo. Les masses forestières denses laissent peu passer la vue. À cet endroit la présence militaire est moins visible.
La côte de la mer Noire très touristique laisse peu de place aux activités de la police des frontières. Le seul point de contact est le petit village de Resovo.
 
À la suite de ce voyage et de cet arpentage en ligne j’ai choisi de me positionner sur un site situé autour du village de Shtit. Celui-ci est au carrefour des trois pays : Bulgarie, Grèce et Turquie. Leurs positions sont très diverses face à l’Union européenne. La Grèce et la Bulgarie sont toutes membre de l’UE, alors que la Turquie est candidate (procédure aujourd’hui gelée) à une possible entrée dans l’Union depuis 1999. Cependant seule la Grèce est membre de l’Espace Schengen et donc de l’espace unique,  notamment en matière de voyages internationaux et de contrôles frontaliers. Il existe ainsi une frontière dites « extérieure », entre la Bulgarie et la Grèce alors que la Turquie est considérée comme un état «tiers»

Les différentes positions face à l’UE © Millet Lacombe Mégane

 
Ce territoire est situé dans la plaine agricole et est encadré par deux postes-frontière importants : celui de Lessovo et celui de Kapitain Andrevoo, qui se situe sur l’une des plus importantes autoroutes européennes, l’A8 reliant Istanbul à l’Europe. 
 
Ce territoire est bordé par les deux frontières : le mur actuel et l’ancien Rideau de Fer, dont certaines infrastructures sont encore très visibles. De plus deux initiatives européennes sont en jeux : l’itinéraire européen cyclable EuroVelo, ainsi qu’un travail sur la Green Band (programme européen de corridor écologique crée sur l’ancien no man’s land du rideau de fer) dans le massif de Sakar. L’ensemble de ces problématiques se retrouvent dans un territoire frontalier resserré autour du village de Shtit

Shtit et le mur © Millet Lacombe Mégane

Entre rival et riverain

Paysages du territoire transfrontalier

Shtit est un petit village bulgare rural d’une soixantaine d’habitants situé à moins de 200 m du nouveau mur. Il est placé sur une petite colline, un cap, qui lui offre une vue surplombant la Turquie et les paysages alentour et confère à l’activité militaire une place stratégique. Dans ce village se trouve la caserne régionale d’où transitent des policiers venus de toute l’Europe.
Ainsi le projet s’est dessiné sur ce territoire transfrontalier.
Image 3] Shtit, village bulgare perché sur son cap, domine le mur et offre une vue sur sa voisine si proche, la Turquie. © Millet Lacombe Mégane
 

Végétation locale : un outil de projet

La topographie du site et la ressource en eau induisent ainsi les différents types de végétation. De plus les pays et les différentes pratiques proposent également des différences de gestion de végétation. En effet l’agriculture turque, bien plus mécanisée, laisse peu de place aux ripisylves et aux espaces de pâtures communes. En Bulgarie, autour du village la culture se fait sur de petites parcelles, le reste du territoire étant utilisé en pâture ou sylviculture. La ripisylve semble être le seul espace non cultivé ou productif. Ces espaces font partie d’un système paysan. Les forêts sont pâturées et les arbres recépés ou laissés en petits bosquets. Au début du printemps, chaque pied est taillé pour remonter le houppier et dégager la base.
 

L’eau vecteur de projet

La topographie vallonnée du territoire est issue des multiples cours d’eau et rivières sèches qui parsèment le site. Le massif du Mont Sakar se meurt ici avant de devenir une plaine dans la Thrace orientale.
L’ensemble des eaux de ce territoire fait partie du bassin versant de la Maritza
Les vallées sont ponctuées de réservoirs collinaires. Ces petits barrages sont des aménagements de moyennes et petites structures hydrauliques sur les cours d’eau secondaires dans les parties amont de grands bassins versants. Il s’agit de digues en terre ou roche compactée avec un déversoir latéral donnant lieu à des retenues d’eau de tailles variables, allant de quelques dizaines de mètres cubes à quelques milliers de mètres cubes et inondant des surfaces de tailles modérées (quelques hectares à quelques dizaines d’hectares). Leurs constructions visent des objectifs à la fois de conservation des eaux et des sols, de protection d’aménagements plus importants à l’aval et de développement local. [5] Dans le territoire d’étude, ces retenues semblent être des réservoirs d’eau pour les agriculteurs qui viennent périodiquement pomper de l’eau, mais également de zones de baignade pour la population locale.

Une retenue collinaire et l’agriculture alentour @ Millet Lacombe Mégane
Un habitant prenant de l’eau sur une retenue d’eau @ Millet Lacombe Mégane

Deux bassins versants sont transfrontaliers sur ce territoire : le bassin de la Calamitsa et celui de la Bagdere.
Aujourd’hui le territoire connait un stress lié à l’approvisionnement en eau. Et ce phénomène tendra à s’accroître dans les vingt prochaines années.
Les ressources en eau seront certainement dans les cent prochaines années source de conflits, comme c’est déjà le cas dans d’autres parties du monde. Ce territoire déjà soumis à des tensions, symbolisé a travers la frontière-mur, nécessite une attention particulière. Il est donc important d’anticiper le futur partage de la ressource.

Riverain :  Dérivé du latin rivus, cours d’eau
Qui se tient sur les rives.
Autorisé à faire usage d’un cours d’eau
 
Rival :   Qui prend son eau dans le ruisseau d’un autre

Stress hydrique aujourd’hui © Aqueduct Water Risk Atlas. < http://www.wri.org>
Stress hydrique en 2040 © Aqueduct Water Risk Atlas. < http://www.wri.org>

Trois temps pour unir

Trois temps pour unir. © Millet Lacombe Mégane
Plan des projets transfrontaliers, au pied du village de Shtit © Millet Lacombe Mégane

 
L’anticipation d’un mur qui tombe, d’une rencontre prochaine autour de l’eau. Le projet consiste en une cicatrisation à travers le temps avec la création de trois projets successifs qui proposent à la fois des lieux du quotidien, mais également des lieux symboliques afin de proposer une coopération transfrontalière pouvant mener à un dialogue des deux parties.
Cette analyse amène à travailler sur trois temps successifs : aujourd’hui, demain, un jour. Le dernier étant incertain. Il correspond à la chute du mur et au rétablissement d’une frontière permettant l’échange et l’interaction. Les deux temps précédents permettent d’anticiper cet événement.

Deux supports permettent le projet : l’eau ressource vitale et respectée de ces territoires, et la pierre, socle commun aux deux cultures.

L’EuroVelo route est utilisée comme un levier pour permettre le projet. Ce réseau d’itinéraires cyclables européens, qui compte 15 routes longue distance qui traversent le continent entier. Les routes EuroVelo peuvent aussi bien être utilisées par des touristes pour des voyages longue distance que par des habitants locaux pour leurs déplacements quotidiens.

La route 13 appelée Iron Curtain Trail passe par 20 pays différents. Le parcours relie également de nombreux bâtiments, monuments, musées et attractions qui s’appuient sur l’histoire de la division de l’Europe avec le Rideau de Fer. La route proposée est actuellement en développement. Les cyclistes entre en Bulgarie par le poste-frontière Gréco-Bulgare, puis atteignent la ville de Svilengrad, remonte en direction du village de Shtit, dans la campagne bulgare, puis rejoignent Elkhovo avant de passer en Turquie par Lessovo.

Elle permet le passage, mais aussi de poser un regard européen sur le site.

À partir de cette stratégie, trois lieux de projets se sont imposés, reliés à la fois à l’eau et aux deux frontières du site que sont le mur et l’ancien Rideau de Fer. Ils sont situés à proximité de Shtit.

Temps 1 : éclairer
Éclairons la pierre de notre territoire commun

Détails du Temps 1 : Éclairer © Millet Lacombe Mégane

Le premier temps est celui de la mise en valeur de l’eau. C’est un travail immédiat qui amorce les suivants.
C’est un simple travail d’éclaircissement de la végétation où chaque pied est taillé afin de remonter le houppier et dégager la base.
Ainsi les savoir-faire locaux sont utilisés pour éclaircir une digue d’un réservoir colinéaire existant. Les houppiers sont remontés pour laisser la pierre calcaire blanche visible. La digue devient un point important de la route EuroVelo.
 
Depuis 8 ans un festival international de cyclisme part le jour de la fête de l’Europe, de Svilengrad et guide plusieurs centaines de cyclistes pour une balade de 120 kilomètres entre les trois pays frontaliers. Ce tour suit le tracé de l’Iron Curtain Trail de Svilengrad à Elkhovo puis rejoint Edirme.
Ce jour de festival européen cycliste permet de promouvoir ce premier travail. La digue devient un passage important et mis en valeur. Des plages sont mises en place pour la population locale.
Un chemin est dessiné dans l’ancien exutoire, se perdant ensuite dans la ripisylve. Il commence un parcours qui se terminera quand le mur tombera. C’est une invitation à s’approcher de la frontière.
Le lieu devient un point de vue sur le réservoir. La ligne de la digue est marquée tous les ans par le passage des cyclistes du festival de vélo transfrontalier.
Pour marquer l’évènement, ce travail pourrait être réalisé comme workshop commun le jour de l’Europe.
 

Temps 2 : partager
L’eau passa… et nous la partageâmes

Détails du Temps 2 : Partager © Millet Lacombe Mégane

Le deuxième site est situé autour du village de Shtit, à deux kilomètres de la place centrale. Il se trouve au creux de la vallée de la Bagdere.
Il existe aujourd’hui un barrage tout proche de la frontière du côté turc. Le projet a pour but d’entamer une coopération transfrontalière sur l’eau, un partage de la ressource.
Le deuxième temps est un partage de l’eau à cheval sur le mur qui permettra une coopération transfrontalière grâce à l’eau. L’EuroVelo est terminé et chaque année, de nombreux cyclistes y circulent. Une série de quatre réservoirs sont créés. Le premier, le plus en amont est un réservoir pour les cheptels. Il est situé dans un espace de pelouses calcaires, sur des chemins de transhumances. Le deuxième est un réservoir pour l’agriculture environnante. Le troisième met en valeur la route fruitière et devient une nouvelle étape de l’EuroVelo. Le quatrième est lié au barrage turc. Très proches les uns des autres, mais séparés par la frontière, ils seront, dans le cadre du projet, amenés peu à peu à fusionner.
Cette succession serait la première forme de partage de l’eau entre ces deux pays.

Temps 3 : rencontrer
Et quand le mur tombera… nous nous rencontrerons

Détails du Temps 3 : Rencontrer © Millet Lacombe Mégane

Enfin le troisième temps, plus utopique arrive. Le mur est tombé et le territoire transfrontalier reprend ses échanges. Ce temps est un temps de rencontre.
Situé à l’aval du premier projet, face au Cap du village de Shtit, ce projet cicatrise les deux frontières. C’est un lieu de passage et de rencontre autour de l’eau pour les pays. À la fois réservoir et lieu de visite, peut-être que de ce lieu partira une nouvelle EuroVelo, celle de l’ancien mur d’Europe qui serait ainsi tombé. C’est également un haut lieu symbolique, un lieu de mémoire et porteur d’actions futures.
Le bassin reprend la forme de la topographie embrassant la colline surplombée du village. Des alignements d’arbres fruitiers mettent en valeur la pente. De part et d’autre, des espaces de pompage de l’eau sont mis à disposition des agriculteurs. Les berges sont travaillées pour donner un tracé géométrique au bassin, s’appuyant sur les lignes des anciennes frontières. L’eau est à la fois Turque et Bulgare et des lieux de baignade communs sont dessinés autour de la retenue.
Ce lieu est un lieu de mémoire et de cicatrisation pour les deux peuples.

J’espère ici proposer un projet ambitieux, mais aussi rempli d’humilité. Ces trois esquisses nourries de l’analyse et des connaissances acquises permettent une ébauche de projet. Le temps est ici un vecteur essentiel de cicatrisation et de coopération. Il permet d’établir une stratégie à long terme et d’anticiper une future chute du mur. Avec le travail sur l’eau le mur devient perméable. Les trois temps du projet façonnent un réseau hydraulique qui permet l’échange et l’union. Le cycle du territoire transfrontalier est repensé, non pas par la frontière, mais par le partage d’une culture commune de l’eau. La route cyclable permet de mettre en lumière le site et de proposer une nouvelle dynamique d’arpentage et de découverte. Ainsi la Turquie et la Bulgarie pourraient penser à une coopération transfrontalière.

 

Note / Bibliographie :

1 HYPERGEO. Frontière. [en ligne], [consulté le 07 juin 2017. Disponible sur : http://www.hypergeo.eu

2 GOUNEV, Philip. « Migrants : le Rideau de Fer bulgare », Le Figaro. [document électronique].

3  « Bulgarie : construction d’un «mur» le long de la frontière turque ». La Documentation Française.

4 « Bulgarie, un nouveau Rideau de Fer contre les migrants », France Terre d’Asile. [en ligne].

5 Les lacs et barrages collinaires : infrastructures hydrauliques d’aménagement et de conservation des terres agricoles en zone semi aride méditerranéenne. ALBRGEL Jean. [en ligne]. <http://horizon.documentation.ird.fr>

Cet article est issu du travail de diplôme de Mégane Millet Lacombe. Pour voir plus sur ce diplôme : https://issuu.com/megane.milletlacombe/docs/plaquette_tpfe_megane_millet_lacombe

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Pour référencer cet article :

Mégane Millet Lacombe, O’border, Openfield numéro 12, Janvier 2019